Merci aux 1708 Harnésiens qui se sont exprimés pour faire barrage à l’extrême droite. Malgré cette mobilisation, notre commune et notre canton affichent maintenant une nouvelle couleur.

Encore une fois, le rejet de la politique du gouvernement a été affiché. La responsabilité de F. Hollande et M. Valls est grande, tout comme celle des élus socialistes qui les soutiennent.

A Harnes, les 417 voix d’écart entre les candidats PCF/FdG et FN sont à mettre en relation avec les 820 votes blancs et nuls qui auront pesé lourd dans la balance. Incontestablement, au NI-NI national de l’UMP, des inconscients ont ajouté un NI-NI local, lourd de conséquences pour l’avenir.

La Gauche harnésienne (PS + PCF + EELV/PG) perd 264 voix entre les 2 tours ! Quant aux blancs et nuls, ils augmentent de 646 voix… Aucun doute possible : le comportement entre les deux tours de Philippe Duquesnoy (lequel, rappelons-le, n’a pas ouvertement appelé à voter POUR les candidats PCF/FdG, mais s’est contenté d’un très timide appel “à ne pas ajouter de voix au FN” au contraire des élus de Noyelles-sous-Lens et Fouquières-lez-Lens qui ont affiché clairement un appel pour un vote à Gauche)  et certaines consignes de vote blanc données par certains irresponsables locaux, ont largement contribué à ce lamentable résultat…  Comment la Gauche harnésienne peut-elle tolérer cela ?

Au lendemain de ce scrutin, rien n’est désormais plus urgent que de construire dans les luttes, dans l’action quotidienne et la solidarité concrète, une réponse politique neuve, clairement désintéressée, clairement citoyenne et populaire, clairement à Gauche. Les Communistes y travailleront activement.

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L’expression des élus du groupe « Pour Harnes, l’Humain d’Abord ! » publiée dans LA GAZETTE HARNESIENNE (magazine d’information de la ville de Harnes) est limitée à 970 caractères (espaces compris) par décision de Philippe Duquesnoy et des élus majoritaires, lesquels, dans un élan de mansuétude, avec un grand respect des groupes minoritaires et d’une soi-disant démocratie locale, leur attribuent un espace proportionnel à leur nombre d’élus.